#RDVAncestral n° 2 – sur les routes de la Bresse

Pour ce #RDVAncestral du mois d’avril 2021, je vous fait plonger dans la campagne bressane dans un petit hameau niché au nord de Curciat-Dongalon entre Mâcon et Lons-le-Saunier.

Je voulais, dans un premier brouillon, que vous m’accompagniez dans cette campagne au coeur d’une intrigue fictive mais qui me rapprochait de mes ancêtres.
Je vais détourner un peu le concept du personnage qui assiste à un évenement qui a eu lieu par ses ancêtres. J’aimerai que vous veniez avec moi dans mon cerveau et que vous imaginiez le lieu, mes ancêtres et la joie que j’ai eu lorsque j’ai découvert les premières images du lieu d’habitation des mes ancêtres côté maternel.

Propriétés de mes ancêtres – Côte 3 P 5751 Section A – Archives départementales de Saône-et-Loire

Bien sûr le premier pas vers une telle découverte passe par le cadastre et la liste des propriétaires. Avec les données que j’avais dans mon arbre, j’ai pu trouver sans grosse difficulté mon ancêtre dans la liste des propriétaires. J’ai pu ensuite avoir les numéros de section du cadastre avec les parcelles.

Le cadastre Napoléonien est disponible dans les archives numérisées des archives départementales de Saône-et-Loire. Ainsi j’ai pu avoir une idée du lieu où vivaient mes ancêtres. A part les parcelles de terre il y avait aussi des parcelles d’habitation.

Localisation du hameau – Google Maps

Ensuite, j’ai voulu trouver le hameau avec Google Maps et il existe encore ! Il est même localisé sur la carte par Google. Une comparaison rapide et évidente m’a permis de certifier l’exatitude du lieu.

Vue des maisons du hameau – Google Maps

A cet instant, un déplacement temporel cérébral a commencé vers ce hameau. Je me suis vu au milieu de la route et regardant autour de moi le monde se mouvoir. J’ai pu imaginer mes ancêtres vivre ici. J’ai regardé l’architecture du bâtiment pour voir s’il y avait eu des modifications.

D’autres questions sont venues traverser mon esprit, comment étaient-ils ? que faisaient-ils ? comment vivaient-ils ?

Les livres nous apprennent beaucoup sur le mode de vie au 19e siècle ainsi que la façon de s’habiller, de communiquer et de travailler. Mes ancêtres étaient à 95% cultivateurs. Nous pouvons imaginer ensemble les journées de dur labeur qu’ils avaient.

Il est assez frustrant de se dire que nous ne pourrons jamais être à leurs côtés.
Mes aieux, s’ils étaient là, ils feraient une drôle de tête en me voyant, voyageur du 21e siècle.

Ce texte est écrit dans le cadre du #RDVAncestral.

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