Comment j’organise ma généalogie

C’est le premier article que j’écris sur ce site et j’ai décidé de commencer par un point essentiel … l’organisation ! En effet pour constituer une généalogie il faut bien remplir chaque fiche, bien numéroter les individus et surtout bien suivre les recherches. Bien sûr la manière présentée ci-dessous est la mienne et chacun est libre de faire comme il veut.

Je ne vais pas réinventer la roue ici, je suis toujours à la quête de nouvelles méthodes pour optimiser mes recherches. J’utilise surtout des outils existants, je fais un mélange de technique. Parfois je créer mes outils (l’avantage d’être dans l’informatique). J’ai suivi aussi la formation qui a été lancée par La Revue Française de Généalogie dont l’auteure est Sophie BOUDAREL, je détaillerai un peu plus loin cette partie.

L’organisation dans les recherches

Même si je suis dans le milieu de l’informatique de par ma profession, cet outil reste intéressant sur le travail en second plan. En effet le logiciel permettra de créer un arbre avec les données de chaque individu et de visualiser rapidement s’il manque des informations. Le logiciel Généatique permet cela et c’est pratique. Moi je souhaite séparer les choses : un outil pour visualiser, un pour saisir, un autre pour suivre et le dernier (éventuellement) pour indexer.

La première étape c’est que je note dans le carnet de recherches le couple que j’ai choisi pour travailler dessus. Ensuite, sur internet, je fais une recherche ciblée sur cette personne. Ce qui me permet d’obtenir les premières pistes de recherche. Plusieurs sites permettent, grâce à leur base de données (par exemple www.filae.com ou www.geneanet.org), de retrouver facilement et rapidement une donnée de naissance, mariage ou décès. À la suite je vérifie chaque information en la validant avec l’acte dans les archives départementales.

Une fois l’information validée je la note dans un cahier dans lequel chaque page numérotée correspond à un numéro de Sosa de mon arbre généalogique. Je renseigne les informations d’état civil et la côte du document trouvé dans les archives. Ces cahiers de notes sont facilement trouvables, j’ai pris un carnet avec 255 pages ce qui me permet de travailler et de remplir sept générations (255 individus).
Je travaille sur trois généalogies, sur mon seul carnet j’identifie les dossiers avec les trois premières lettres du nom de famille du probant.

Ensuite je renseigne dans le logiciel de genealogie les informations. Je fais une capture d’écran de l’acte et je note la côte et la page reliée à l’acte. Après je sélectionne une autre personne et je peux commencer mes recherches.

Logiciel Généatique

À la fin de mes recherches sur un couple, une fois que j’ai mes cinq actes (naissance, mariage et décès) j’imprime une fiche par personne que je classe par numéro de Sosa dans un classeur. Chaque pochette transparente du classeur contient un couple avec les possibles remariages. Je détaillerai dans un autre article mon fonctionnement sur les documents que je conserve.

Impression d’une fiche récapitulative de l’individu

Formation en ligne sur l’organisation de sa généalogie

Cette formation en ligne est axée autour de 11 points permettant de bien se structurer pour faire des recherches. Il y a des outils et des fiches qui sont mises à disposition permettant, selon nos besoins, de s’adapter à un fonctionnement qui nous est propre.

Bien sûr il y a des choses que tout le monde connaît et des choses qui paraissent logiques dans cette formation. Cela permet néanmoins de découvrir des méthodes et d’avoir des détails qui ne sont pas toujours accessibles sur internet. De plus, les questionnaires à la fin de chaque module permettent de vérifier si on a bien compris celui-ci. Ils sont assez simples mais comme il n’y a qu’une correction avec de multitude de façon de répondre, le résultat n’est pas parfois pas celui qu’on attend.

Conclusion

Le cap du premier article est passé ! Je vous ai présenté en quelques lignes ma façon de travailler sur mes généalogies. Cette organisation peut évoluer car les méthodes changent continuellement. Il y aura d’autres articles permettant de montrer la manière dont je m’organise.

5 commentaires sur « Comment j’organise ma généalogie »

  • Cela me semble une organisation bien lourde ou le papier vient au secours de l’informatique. Moi aussi toute ma carrière a été organisée autour de l’organisation de la mise en place de solutions informatique de gestion. Pour ma part, j’ai une solution différente :
    – J’utilise Family Tree Builder (MyHeritage) comme épine dorsale de ma généalogie,
    – J’utilise GENEANET, FILAE, les AD,…. comme collecte de l’information et des actes
    – J’utilise d’autres sites pour les informations complémentaires comme WIKIPEDIA pour certaines parties de ma généalogie, Mémoire des hommes…

    Ma gestion du suivi se fait uniquement par l’intermédiaire des outils informatiques dédiés à la généalogie :
    – les tâches à faire dans MyHeritage qui permettent de savoir ce qu’il reste à faire
    – les annotations et citations de MyHeritage pour tout commentaires liés à une personne ou à un événement
    – des listes en format PDF provenant d’un des logiciels ou site de généalogie pour un suivi
    – le classement de tous les documents trouvés sur le net ou scannés sur mon ordinateur
    – …

    En conclusion, les seuls papiers en ma possession sont ceux qui m’ont été donnés par mes proches (photos, arbres généalogiques, lettres, livret de famille…) que je me dépêche de scanner. Bien entendu, tout cela nécessite une procédure de sauvegarde adaptée et en complément une diffusion de ces informations à la famille.

    L’avantage de ma solution par rapport à la vôtre c’est que j’ai toute ma généalogie sur mon ordinateur de moins de 2 kg, que je commence aucun papier ni encre et que tout passe par les outils mis à disposition par les technologies informatiques.

    Donc votre séparation entre les outils par fonctions, l’utilisation d’un cahier pour noter, le classeur pour classer les restitutions… sont votre organisation , j’obtiens des résultats similaires sur mon logiciel Family Tree Builder. Par contre, pour la recherche d’informations et sa gestion nous sommes très similaires.

    C’est peut être la différence entre nos expériences informatiques, il semble que vous développiez des solutions pour faire votre généalogie, la mienne en temps que consultant en informatique de gestion et de responsable informatiques me fait adapter mes outils pour gérer à ceux des logiciels ou sites de généalogie ou bureautique.

    Par exemple, j’ai trouvé un logiciel GENOPRESS (venant du Canada français) qui permet à partir du fichier GEDCOM de créer de multiples documents en format Word ou Writer sur une personne ou un couple avec la possibilité d’adapter le texte et les images intégrées pour une diffusion à la famille voir même la possibilité de faire imprimer un livre à partir de ces données trouvées pour la transmission aux personnes de la famille ne sachant pas se servir d’un ordinateur.

    • Bonjour, merci pour votre commentaire et votre méthode de travail qui est totalement informatisé. J’utilise le format papier pour noter mes recherches sur les individus ce qui me permet d’avoir une trace et en quelques secondes j’ai l’information que le pc soit allumé ou non et que je sois aux archives ou non. J’aime bien l’utilité d’un cahier pour les recherches.
      L’avantage d’imprimer des fiches après c’est que je pourrais transmettre ces documents, certes sans le format livre mais un maximum d’informations sera disponible.
      Le logiciel genopress est en effet intéressant pour transmettre un support commun à tout le monde.

      • Les ordinateurs modernes s’allument en quelques secondes, je ne perds pas de temps à classer des papiers, à ranger des classeurs et à prendre de la surface dans mon bureau. L’avancement de mes recherches est aussi référencé par individu sur Family Tree Builder et accessible rapidement.
        Vous n’indiquez pas le nombre de personnes dans votre généalogie, ni le nombre de générations. Pour ma part, j’ai 6.500 personnes qui s’étalent sur plus de 40 générations ayant eu la chance de trouver des notables sur la ville de Metz ayant fait l’objet d’une thèse universitaire, de bourgeois de Lille qui sont inventoriés, de nobles pour la belle famille de mon fils en référence à des nobiliaires…
        Ces chiffres m’amènerait à minima d’avoir 26 carnets dans votre organisation mais certainement plus si on considère le nombre de générations et puis un nombre de classeurs non négligeable car même sur les périodes ou les actes ne sont pas trouvables, il existe d’autres pistes possibles comme des recherches faites par des historiens. Si je veux faire le point de mon avancement, c’est simple je fais une édition via GENOPRESS et je peux en complément à mon organisation expliquée dans mon message précédent relire ce que j’ai mis dans ma généalogie et faire les corrections ou les recherches complémentaires.

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